Réunion GEM 01
vendredi 12 février
Simandre sur Suran, classe de Chantal (CP CE1)
Présents :
Bérengère : MS GS à Marboz
Sylvain : classe unique à Drom
Valérie: cycle 3 à Illiat
Marie: cycle 3 à ?? dans le Jura
Céline : CM1CM2 à Villereversure
Chantal :CP CE1 à Simandre sur Suran
Laurent : IMPRO (15 -19 ans) à Hauteville
Julie-Camile : MS GS à Douvres
Laure, remplaçante Bresse
Clotilde : cycle 1 à Aranc
1- Retour sur le stage CNV:
Tous les participants au stage présents à la réunion sont unanimes, ce fut une très belle expérience notamment pour le groupe. Cela a permis de souder encore plus le groupe. Le retour des intervenantes sur le GEM01 était très positif.
Les participants au module 1 de ce stage CNV souhaiteraient envisager le module 2 de cette formation. La question se pose alors de la participation financière du GEM01 qui était importante pour ce premier stage. Le GEM01 pourra t-il encore participer à cette hauteur ?
Pour les personnes n’ayant pas assisté au premier stage sera-t-il possible de les intégrer tout de même dans le module 2 ou faudra-t-il prévoir un rattrapage ? Marie explique qu’une association d’Oyonnax organise régulièrement des stages et formations CNV.
Les intervenantes avaient proposé le visionage de plusieurs vidéos sur la CNV. Ces vidéos n’ont pas été visionnées lors du stage mais il faut voir si Kevin les a récupérées.
Plusieurs participants au stage ont pu tester et appliquer quelques principes de la CNV.
Sylvain a testé l’écoute empathique notamment pour les conflits en récréation.
Rappel succinct sur le protocole de l’écoute empathique (plus d’infos sur le compte rendu du stage CNV disponible sur le site du GEM01) :
Pour la personne en conflit :
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Formuler les pensées qui me traversent
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Formuler les sentiments, les sensations éprouvées dans le corps (ventre noué, picotements, chaleur)
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Formuler les besoins en souffrance
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Éventuellement formuler une demande, une action concrète.
Valérie a testé également en classe sur un travail d’écriture collective qui s’avérait toujours très compliqué et source de tensions. Elle a fait formuler ce que les élèves n’aimaient pas dans le travail de groupe, ce qu’ils aimaient, leurs besoins et une action concrète.
Un élève a exprimé par exemple qu’il avait l’impression qu’on lui volait ses idées. Pour éviter ce ressenti, il a émis l’idée de faire un générique pour que son nom apparaisse.
2- Dates des prochaines réunions
Il a été décidé qu’on ne changeait pas la date une fois fixée. A la limite le lieu peut changer. En cas d’impossibilité dans une classe, on a toujours le repli possible à l’école du Peloux à Bourg en Bresse. Hélène a les clefs, mais ne serait-il pas plus pratique de les laisser à une personne habitant proche de Bourg en Bresse (Valérie, Laure,Sylavain) ?
Vendredi 18 mars Feillens ou pays de Gex selon le souhait de Mallory.
Vendredi 29 avril : projection de vidéos à Drom (vidéos du stage CNV, Alphabet ou…) Kevin et Solène avaient proposé aussi un film. Il faudra arrêter le choix à la prochaine réunion.
Samedi 30 avril : Bricolage à Drom, voir aussi ce que chacun veut construire.
Vendredi 20 mai : nouvelle séance d’arpentage sur un livre en lien avec la CNV au Peloux.
Vendredi 1er juillet : jeux coopératifs au lac Genin. Valérie apportera une toile de parachute. Il faudra contacter l’auberge pour savoir si on peut camper.
3- Aide au CREPSC
Les CREPSC (centres de recherche des petites structures et de la communication) est une association qui paye notamment la facture pour héberger les sites marelle (pagettes, GLEM, GEM01).
Les écoles publiant des pagettes payaient des cotisations annuelles. Le GEM01 versait aussi, tous les ans, 50 € pour participer aux frais d’hébergement. Or depuis quelques années les cotisations ne sont plus perçues car la trésorière des CREPSC a démissionné.
Les CREPSC se retrouvent aujourd’hui en difficulté pour payer une facture de 200€ avant la fin du mois de février à l’hébergeur des différents sites.
Il est décidé que le GEM01 fasse un don des 200€ car depuis plusieurs années le GEM01 ne paye plus sa cotisation aux CREPSC et que les CREPSC ont à chaque fois subventionné la rencontre sur l’éducation organisée à Hauteville.
En revanche il faudra que les CREPSC règlent ce problème de trésorerie et fassent en sorte qu’il ne se reproduise pas.
Le GEM01 décide de renouveler le versement de 50 € par an aux CREPSC afin de participer aux frais d’hébergement des différents sites.
Laurent voit avec Solène s’il y a suffisamment de trésorerie.
4- Innovation pédagogique
Valérie a été contactée par son IEN Jean Bernard Alcaraz. Il souhaiterait que Valérie présente son fonctionnement en classe multi-niveaux lors d’une journée à l’ESPE concernant l’innovation pédagogique.
Valérie doit rendre répondre après les vacances.
Elle souhaite participer à cette journée mais elle a aussi indiqué que le GEM01 avait fait une réponse à l’ESPE concernant son intervention (proposition d’accueil dans les classes).
5- Production d’écrit
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Problématique de Chantal
Comment faire évoluer les textes ? Comment donner l’envie « d’approfondir »? Quel lien avec un travail de lecture? Les pagettes ne semblent pas suffire. Quels outils donner?
Faut-il mettre un temps?
Comment évaluer?
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Dans la classe de Chantal
Chantal a une classe de CP CE1.
En production d’écrit les élèves dessinent puis écrivent ce qu’ils peuvent, le reste est ajouté par Chantal en dictée à l’adulte.
Les enfants ont des outils à disposition. Ils ont notamment le répertoire PEMF « mes mots ».
Mais Chantal trouve que le répertoire n’est pas simple à utiliser notamment pour les CP car il n’y pas d’illustrations pour se repérer.
Chantal trouve que les textes des CE1 ne sont pas très riches. Certains tournent en rond et il y a peu d’évolution.
Par exemple : « Machin m’a invité et c’était bien. »
Chantal utilise les pagettes. Les enfants ont accès aux ordinateurs quand ils le souhaitent dans la journée et il y a un moment collectif de lecture des pagettes deux fois par semaine.
Certains enfants prennent des idées dans les pagettes, s’en inspirent mais pas tous.
A chaque séance de production d’écrit Chantal demande qui veut lire son texte. Pratiquement tous le présentent aux autres.
La fréquence d’écriture est de une fois par semaine pour les CP et une à deux fois par semaine pour les CE1.
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Des idées pour enrichir les textes
Le planning de lancement :
Laurent, dans sa classe en cycle 3, utilisait cet outil inventé par Paul le Bohec.
C’est un tableau ou graphique permettant la visualisation des écrits. Chaque colonne du tableau correspond à un type de texte. Le nombre de lignes correspond à combien de texte maximum l’enfant peut réaliser dans un type donné.
Chaque élève a sa photo en plusieurs exemplaires et la fait grimper d’une case lorsqu’il a réalisé un type de texte. Quand il arrive en haut du tableau il ne peut plus faire ce type texte mais doit changer. Cet outil incite donc les enfants à ne pas rester toujours dans le même type de texte.
On peut bien sûr ajouter des types de textes à mesure qu’ils sont rencontrés.
Exemple d’un planning de lancement
Récit de vie |
BD |
Poésie |
Texte documentaire |
Récit imaginaire |
Recette |
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10 |
Manon |
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9 |
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8 |
Rémi |
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7 |
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6 |
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5 |
Manon |
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4 |
Manon |
Rémi |
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3 |
Manon |
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2 |
Rémi |
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1 |
Par exemple Manon est arrivée en haut pour les récits de vie, elle ne peut plus en faire. Elle a fait 4 BD, aucune poésie, 5 textes documentaires, aucun texte imaginaire et 3 recettes.
Rémi lui, n’est pas encore arrivé en haut il peut choisir son type de texte.
Les lanceurs d’écriture
Afin de proposer de nouvelles idées on peut utiliser des lanceurs d’écritures. Le fichier d’incitation à la recherche « français » chez ODILON est une mine.
Sylvain dans sa classe a simplement recensé les différents types de textes et idées d’écritures rencontrées dans les pagettes. Les enfants y ont accès s’ils manquent d’idées.
Valérie utilise des cartes dans le style du jeu DIXIT. Il y a des lieux, des objets des personnages. Les élèves en prennent autant qu’ils le souhaitent et doivent réaliser un texte avec.
Céline a une boîte à idées avec des lanceurs, des images, des citations. Les élèves peuvent piocher dedans et s’en inspirer.
Laurent recommande la lecture du livre de Paul Le Bohec « le texte libre…libre » qui décrit de façon claire le texte libre et invite à visiter son site:
http://www.amisdefreinet.org/lebohec/
Un texte parmi d’autres…
Emmanuel Kant disait qu’il fallait que les enfants apprennent à penser. Mais aujourd’hui qui s’en soucie? Il n’en est jamais question dans les débats. Et, pourtant, ce serait un tel progrès pour tous.
Alors, pourquoi apprendre à lire si c’est seulement pour accéder à la pensée d’autrui? Ce n’est pas qu’elle soit inintéressante. En fait, elle est même d’une richesse extraordinaire. Mais comment chacun pourrait-il la raccorder à sa propre expérience?
Voici ce qu’en dit Bachelard: « L’être vivant se perfectionne dans la mesure où il pense relier son point de vie fait d’un instant et d’un centre à des durées et des espaces plus grands. »
L’écriture est justement un moyen intéressant d’agrandir le cercle de ses repères personnels. C’est quand on commence à écrire que l’on commence à penser. (Ricardou). La linéarité de l’écriture oblige à mettre de l’ordre dans ses mots avant de les poser sur le papier. Mais que pourrait-on écrire? C’est le fonds qui manque le moins. Incontestablement, les événements de la vie impriment leur marque sur l’être humain et il éprouve l’impérieuse nécessité de les exprimer. Quand on a été percuté, on a besoin de répercuter. Comme le disait l’écrivain et boxeur Jean Prévost: « Seuls font mal les coups que l’on ne peut pas rendre. » Seul pertube ce qui n’a pu être dit.
Donc, l’être humain a besoin de s’exprimer et il dispose de l’écriture. Mais un autre fait le caractérise: lorsqu’on réfléchit à ce qu’il cherche, le premier verbe qui vient à l’esprit, c’est, évidemment, survivre. Mais, aussitôt après, vient exister, c’est-à-dire être reconnu, compter pour quelqu’un. Est-ce qu’à la source de la violence actuelle, il n’y a pas le fait que des quantités de gens ne sont pas pris en considération, même pas par eux-mêmes? Alors, ils cherchent à manifester leur existence d’une façon ou d’une autre. Et, s’il le faut, ils profaneront des tombes pour connaître l’incomparable bonheur de passer à la télé.
Comment, dans une classe, vingt-cinq élèves peuvent-ils s’exprimer en même temps? La méthode est simple: ils écrivent chaque jour un texte. Lorsque le maître procède à la lecture des productions de la classe, chacun a le sentiment d’exister à ce moment-là, car il s’agit bien de ce qu’il a dit, lui. Ainsi, il a pu être entendu. En outre, chaque jour, à tour de rôle, on choisit un texte pour une étude un peu plus approfondie. L’auteur se place devant le tableau et les autres lui demandent des compléments d’information. Alors, il se sent encore plus pleinement vivre: c’est incroyable, il n’en revient pas de pouvoir être, lui aussi, au centre, à son tour, et de pouvoir compter à ce point. Puis son texte est mis collectivement au point. Ce qui, en passant, permet à chacun d’assimiler beaucoup de connaissances utiles parce que – on ne le répétera jamais assez – la mémorisation est liée à l’affectivité.
Peu à peu, une culture enfantine s’échafaude, évidemment de faible niveau; mais elle a le mérite d’exister. On peut commencer à construire dessus car elle ira en s’élargissant.
Mais il ne faut pas brûler les étapes. Au CP, l’enfant écrit uniquement pour lui-même. Il en est au stade du soi à soi.
« Mes abeilles sont mortes. J’ai du chagrin parce que j’aimais bien le miel. » Marcel P. (6 ans)
Au CE1, il accomplit un nouveau pas: il passe au soi vers les autres.
« Une dame a dit: « Bonjour, ma fille » à ma petite soeur de deux ans. Elle a répondu: « Bonjour, ma femme ». Roland L’H. (7 ans)
Au CE2, il en vient au soi avec les autres; il leur communique ses idées et il s’intéresse aux leurs.
» La vie est un grand rêve. Quand on meurt, on se réveille. On marchait peut-être sur la tête. La main gauche était la main droite. On était encore dans le chou. Et quand on plantait des fleurs, on plantait son rêve ou son âme. » Michel R. (8 ans).
Et puis, si les étapes précédentes ont été correctement franchies, il en arrive, vers neuf ans, au stade du soi et du non-soi. Il peut alors, à partir du CM, prendre en compte le monde extérieur et le regarder de façon plus objective.
nature
« Tout est calme. Le matin, la rivière coule en clapotant. Les oiseaux piaillent parce qu’ils ont passé une bonne nuit. Et moi, je suis dans la forêt à écouter, à sentir, à voir l’odeur du matin qui est encore froide à respirer. Mais il n’est pas trop tard pour assister à l’ouverture des fleurs et à la caresse de l’herbe sur mes bottes sèches. Je ne vois rien car la brume est trop épaisse, mais j’entends le cri des arbres qui me disent bonjour. » Monique L. (CM1)
Il s’ouvre également aux autres et il entre dans le: « Connais-toi toi-même jusque dans les autres et connais des autres ce qui n’est pas toi. » Ce sont des pairs. Il est à l’aise devant eux, il peut tout leur dire de ce qu’il pense, de ce qu’il éprouve, de ce qu’il a besoin de crier:
« Mort, tu cours dans les champs / Tu te faufiles dans les trous de grillon pour après t’enfuir dans les carrières de granit où les pierres entaillent / Tu te jettes sur les routes caillouteuses / Et tu bondis dans l’ajonc qui t’accueille dans ses épines meurtrières / Et tu cries comme un enfant sans sa mère / Comme si c’était la fin. / Mais tu reprends vie / Et tu recommences comme la poussière qui se recolle à l’homme / Comme les griffes d’un félin dans la peau d’un animal vaincu / Comme une aiguille dans des haillons pourris. » Yvon L..(CM2)
Chacun, évidemment, veut agrandir le cercle de ses curiosités, chercher des réponses ou des prolongement à sa pensée, « relier ses points de vie à des durées et à des espaces plus grands ». Alors, peut naître une passion durable pour la lecture: il y a tellement à prendre et à apprendre chez les autres. Et il se pourra même qu’un jour, on puisse rencontrer dans un livre cet autre soi-même, cet écho de soi auquel on aspirait sans le savoir et qu’on désespérait de rencontrer. Mais ce sera l’écriture qui aura préalablement permis de créer en chacun le centre qui permet de tout recevoir, de tout accueillir.
Ajoutons une dernier élément, essentiel. Les enfants se servent souvent de l’outil-écriture pour travailler au rééquilibrage de leur personnalité à travers une production symbolique dont personne ne peut repérer la source, et même pas eux-mêmes.
« Les oliviers sont beaux en toute saison. Les oliviers donnent des olives. Un jour, un olivier donna des cerises et il devint tout rouge. Les gens disaient qu’il était malade. Et ce pauvre olivier mourut avec autour de lui le chant des oiseaux de bonheur » Nathalie (7 ans)
Le petit frère s’appelle Olivier!
Ainsi, lorsque les enfants se sentent vraiment libre de leur écriture, ils en profitent parfois pour régler symboliquement leurs comptes sans qu’absolument personne ne le sache, le maître étant d’ailleurs trop occupé pour pouvoir se poser des questions. Et il n’apprend souvent ce qui s’était passé que beaucoup plus tard, quand il rencontre ses anciens élèves. Il comprend alors pourquoi certains d’entre eux avaient brusquement démarré après la soudaine et étonnante expression de leur malaise. Jusque-là, il les croyait limités, alors qu’ils n’étaient qu’encombrés.
Le monde intérieur de certains enfants s’étant ainsi réordonné, ils deviennent alors disponibles pour percevoir les structures du monde extérieur et pour les assimiler. Ce qui est le but de l’école.
Donc, au total, l’écriture est un outil de meilleure vie. Mais pourquoi les enfants devraient-ils en être frustrés? Ils peuvent y accéder dès le début de l’école primaire, en particulier si on y utilise la méthode naturelle d’écrilecture qui se base sur la nature de l’être humain, sur l’expression-création et sur la réalité de la langue.
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Les outils pour écrire en autonomie
Solène utilise avec les CP « le p’tit dico » d’Odilon peut-être plus simple que « mes mots » car il y a plus d’illustrations.
Le répertoire « mes outils pour écrire » de la méthode Ribambelle est assez bien fait et bien illustré.
Solène s’appuie également beaucoup dans sa classe notamment au début de l’année sur du tutorat. Les CE1 écrivent les mots que les CP ne savent pas écrire.
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Importance du rythme d’écriture.
Même si cela prend du temps il paraît important que les enfants écrivent le plus souvent possible. Chez Laurent, en cycle 3, les enfants écrivaient tous les jours et c’est à partir de l’installation de ce rythme qu’il a vu de réels progrès.
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Importance d’écrire pour être lu
Publication des textes sur les pagettes, dans Jmag, dans des mini-livres.
Lire son texte aux autres, dans d’autres classes.
Écrire aux correspondants.
Céline raconte un échange entre sa classe et celle des maternelles.
Les maternelles avaient une boîte à rimes. Ils devaient apporter chaque jour un objet à mettre dans la boîte et cet objet devait rimer en [o]. Ensuite les maternelles ont réalisé une exposition avec tous les objets trouvés. Les cycle 3 ont utilisé toute cette liste de mots pour écrire des poèmes. Ils ont réalisé un petit livre qu’ils ont offert aux maternelles. Les maternelles étaient très fiers qu’on utilisent leurs mots et les cycles étaient super motivés pour écrire avec les mots des petits.
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Questionnements
Lien entre oral et écrit
Bérengère se pose la question sur le fait de savoir si l’on ne scinde pas trop les choses entre oral et écrit. Si les élèves ne parlent pas bien ils ne pourront pas bien écrire d’où l’importance de travailler aussi l’oral avec des improvisations théâtrales ou alors s’entraîner à raconter des histoires.
Céline se pose la question de comment faire évoluer les tournures de phrases qui restent pauvres ou maladroites chez certains.
Évaluation
Évaluation des productions ou pas ? Beaucoup n’évaluent pas. Ils corrigent simplement l’orthographe et en gardant des cahiers d’élèves on voit tout de suite l’évolution des textes sur un an ou plusieurs années.
Orthographe
Chantal travaille l’orthographe en lien avec la production d’écrit. Chaque enfant a un carnet où il recopie des mots mal orthographiés dans ses textes libres. Il s’entraîne à les écrire à la maison puis en classe il se les fait dicter par un camarade. C’est un moment un peu bruyant en classe.
Céline et Laurent avaient la même façon de procéder mais ils ont supprimé la dictée en classe. Les enfants doivent simplement copier juste, leurs mots plusieurs jours de suite. C’est simplement une imprégnation orthographique. Pour certains élèves elle s’avère très efficace pour l’amélioration de l’orthographe lexicale et pour d’autres non.
6- Marché des connaissances
Bérengère souhaite, avec son équipe, organiser un marché des connaissances, en juin, avec toutes les classes, de la maternelle au CM2 (7 classes). Aucun enseignant de l’équipe n’en n’ a jamais organisé. Comment procéder ? Les maternelles peuvent-ils tenir un stand ? Les parents peuvent-ils venir en tant que spectateurs ou participants ?
Différents liens avec des documents utiles pour organiser un marché des connaissances
Site de Fred : http://instits.org/maclasse/index.html#_Toc144660516
Site de Bruce :http://bdemauge.free.fr/index_marches.htm
Site OCCE 26: http://www.ac–grenoble.fr/occe26/peda/marches.htm
Conseils :
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Couper l’école en deux : la moitié est « passeur » et l’autre moitié est « receveur » puis ensuite on inverse.
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Essayer déjà avant juin de faire un mini marché au sein de chaque classe ou entre deux classes. Cela permet de tester les stands, de s’entraîner, et de voir s’il y a des problèmes d’organisation à réguler.
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Proposer aux maternelles ( MS GS ) de tenir un stand s’ils le souhaitent en binôme ou trinôme. Les PS, MS et GS qui ne tiennent pas de stand sont simplement receveurs.
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Utiliser toute l’école (intérieur et extérieur).
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Pour les maternelles receveurs, les mettre en petits groupes. Par exemple, un PS, un MS et un GS, afin de sécuriser la circulation.
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Si les parents viennent, il y a peu d’intérêt qu’ils soient seulement spectateurs. Il faut qu’ils puissent participer aux stands en tant que « receveurs ». Le maternelles pourraient alors être avec leurs parents s’ils sont présents.
Les idées pratiques de Valérie
Les dessins de Marianne : C’est une banque d’images. On peut acheter le Cdrom sur le site de la maternelle de Moustache. Ces dessins permettent d’illustrer des flash cards, des consignes, des recettes, des mots outils pour écrire…
Les cartons à bananes : très pratiques et solides comme caisses de rangement.
Ils peuvent s’empiler. Facilement récupérables en grande surface, ils peuvent être peints, et une fois sales, on les jette.
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